feat. Lily Loveless
"Es ist nicht der Selbstauschein, der dich festlegt. Es ist ja meiner wirklich Auschein"
Durant les années 2000 où l’économie allemande dominait celle des autres pays d’Europe, un homme politique prenait un malin plaisir à jongler avec les chiffres et à influencer les décisions de la chancelière. Travaillant en tant que ministre des affaires étrangères, Hansel Von Schwartzberg avait beaucoup de responsabilités qui occupaient une grande partie de son temps. Certains pensaient d’ailleurs qu’il n’avait pas de vie à part s’occuper des formalités administratives mais ce qu’ils ignoraient tous, c’était que cet individu n’était pas quelqu’un de banal. En effet, il était un sorcier plutôt reconnu au Ministère de la Magie allemand. Plutôt riche et glorieux de ses années d’expérience auprès du ministre, il pouvait se vanter d’être devenu quelqu’un d’important grâce à son propre labeur. Seulement, il ne fallait pas oublier que les Von Schwartzberg était une famille possédant un grand patrimoine ainsi que pas mal de capitaux. Ils le devaient tous à la noblesse de leur lignée bien que depuis quelques générations, on les avait un peu moins considéré en raison du fait que les fils et les filles avaient épousé des sang-mêlés ou encore des moldus. La mentalité de cette famille ne jouait donc pas en défaveur de ces êtres sans magie, bien au contraire. Seulement, ils ne cachaient pas leur fierté d’être importants au sein de leur ministère. Il s’agissait là de bons bureaucrates qui appréciaient la finesse du papier et la douceur de la cravatte. Hansel Von Schwartzberg venait d’avoir trente cinq ans lorsqu’il accomplit sa seconde année en tant que ministre dans le monde moldu. Il était là pour préserver la paix du 21ème siècle et assurer une cohésion entre les deux populations. C’était pour cela qu’il devait passer d’un univers moldu à un univers magique quasiment en permanence. Cela ne lui déplaisait pas spécialement mais il devait avouer que la surcharge de travail n’était pas bien aisée. Celle-ci ne lui laissait pas la possibilité de pouvoir construire une vie de famille et avoir des enfants. La carrière semblait nécessiter des sacrifices sentimentaux et il jouait le dur afin de ne pas y penser.
C’est alors qu’il rencontra sa propre perle rare qu’il croyait depuis longtemps introuvable. Alors qu’il accompagnait la chancelière en Angleterre pour un entretien politique en compagnie du premier ministre moldu anglais, il eut la chance de pouvoir découvrir un pays bien différent mais fort intéressant. Sa capacité bilingue lui permit de bien mener les ententes entre les deux nations d’autant plus que ses aptitudes de sorcier lui avait bien servi pour rendre confus, l’un des potentiels opposants à leurs nouveaux accords. Durant le débat, il avait pu être séduit par la prestance de la chancelière d’échiquier anglaise (équivalant au ministre des finances) qui avait pu argumenter de manière constructive. Les femmes intelligentes étaient visées par son oeil observateur et sa beauté n’avait pu que le conforter dans l’idée qu’il ne pouvait laisser cette créature s’évader. De plus, il avait senti qu’elle dégageait une aura particulière. Il était parvenu à la séduire avant de repartir en Allemagne, sans oublier de lui demander son adresse e-mail afin de lui écrire à l’aide de ces machines moldues que l’on appelait des ordinateurs. La femme en question lui avait révélé qu’elle était elle-aussi une sorcière et qu’elle avait remarqué le sortilège de confusion qu’il avait lancé sur un des politiciens. Pendant plusieurs mois, ils correspondirent énormément tout en sachant qu’ils se plaisaient mutuellement. Elle s’appelait Ashleigh Valley et était âgée de 29 ans. Elle avait récemment rompu avec son dernier conjoint juste après avoir su qu’elle ne pouvait concilier travail et famille. Toutefois, son mandat de chancelière d’échiquier allait toucher à sa fin, ce qui put lui permettre d’être plus libre. Vinrent ensuite les choses sérieuses qui les lièrent dans un pacte amoureux et charnel et qui permirent à Hansel de s’ouvrir à autre chose qu’à son travail. Il fallait entretenir une femme et il avait dû se montrer bien calculateur dans son quotidien pour gérer au mieux sa relation conjugale et sa carrière. La chose ne fut pas facile mais au final, le couple marié donna naissance à des enfants et plus exactement deux faux jumeaux qui étaient nés en Angleterre, pendant qu’ils rendaient visite à la famille Valley. Les enfants alors acquérir la nationalité Britanno-germanique avant de rentrer de vacances. Ceci marqua également leur inscription à l’académie de sorcellerie de Poudlard mais Hansel avait clairement décidé d’envoyer son garçon à Durmstrang, exactement comme lui à l’époque.
[...]
Cloe et Ulrich étaient des enfants assez turbulents qui n’aimaient pas rester immobiles à ne rien faire. Ils cherchaient toujours à s’occuper, n’hésitant pas à mitrailler leurs parents de questions du style : « On s’ennuie, on fait quoi ? Maman, tu peux jouer avec nous ? ». Cela était bien horripilant pour la pauvre Ashleigh qui aimait bien avoir du temps devant elle. Elle savait que le temps était une notion bien précieuse et qu’elle en avait assez perdu en devenant une politicienne. Elle n’était d’ailleurs pas une mère très présente puisqu’elle effectuait des voyages professionnels incessants entre l’Angleterre et l’Allemagne en tant qu’ambassadrice au département de la coopération magique internationale, au secteur Britanno-germanique. Possédant ainsi deux demeures, une à Londres et l’autre à Nürnberg avec ses enfants, la jeune mère était une femme plutôt mondaine et dynamique. Sa vie était plutôt mouvementée et elle regrettait par ailleurs qu’elle ne le soit un peu trop puisque cela lui privait de ses loisirs. En revanche, elle ne manquait jamais de proposer des vacances en Angleterre à ses enfants afin de se rapprocher un peu d’eux durant l’été. Durant les mois de juillet et août, elle faisait tout pour mettre de côté sa profession même si au final, on retrouvait sa tablette moldue au fond de son sac.
Hansel n’aimait pas vraiment l’absence fréquente de sa femme puisqu’il était de nature bien possessive et égoïste. Il était habitué à tout posséder et à ne rien voir s’échapper. Les traits de l’aristocratie et de la cupidité l’empêchaient de s’ouvrir un peu plus l’esprit. Parfois, il avait presque l’impression que l’absence de sa femme pouvait s’apparenter à la trahison. Toutefois, il se forçait à se mettre en tête qu’elle était quelqu’un de très fidèle et qu’il n’y avait rien d’autre derrière son professionnalisme. Les deux enfants purent profiter de l’affection de leur père mais avant tout de leur tante Angelika et leur oncle Klaus qui étaient toujours présents pour s’occuper d’eux pendant le travail de leur père. Ainsi, ils avaient de forts liens avec leurs trois cousins & cousine ; Loic, Ludwig et Louisa. Ils vivaient dans un coin reculé de la ville de Nürnberg, à plus de cent kilomètres dans un manoir invisible aux moldus. Bien souvent, ils s’amusaient à imiter les sorciers en attendant d’obtenir eux-aussi des dons magiques. On leur avait dit que cela arrivait aux alentours de leurs sept ans. En attendant, on pouvait dire que Cloe avait passé une enfance plutôt agréable mais elle était une fille qui préférait la compagnie moins ennuyante des garçons plutôt que celle des filles avec lesquelles elle n’arrivait pas à trouver de bons points en commun. Alors que ces dernières aimaient la musique pop et les poupées achetées dans le commerce moldu, notre blondine optait pour des musiques se rapprochant le plus à du rap ou à du métal et elle préférait se salir dans la boue dehors en jouant les sorcières aventurières. Il faut dire que son frère avait pas mal d’influence sur elle et qu’il était un parfait leadership. Ulrich aimait convaincre les autres enfants, les amener à leur faire croire qu’il avait toujours raison et c’est pour cela qu’il se disputait souvent avec sa soeur qui ne baissait pas non plus les bras. Au final, il finissait par obtenir raison mais seulement après une bataille acharnée contre elle. Et puis, il ne fallait pas oublier que la fillette était une personne très rusée et qu’elle utilisait souvent sa fourberie pour pouvoir tirer profit de certaines choses. Au fond, elle pouvait bien donner raison à son frère mais elle le faisait simplement pour mieux l’avoir par la suite alors que ce dernier pensait avoir remporté la partie.
En ce qui concerne leur éducation, leurs parents n’ont jamais cessé de leur lancer le baratin comme quoi la vie magique et moldue était tellement dure qu’ils ne pourraient jamais se passer d’argent et de relations. Hansel ne mettait jamais en cause le fait que les Von Schwartzberg était une famille très importante surtout dans le monde moldu dans lequel il avait de l’influence en Allemagne. Il ne jurait que par la réussite professionnelle qui lui semblait presque plus importante que la réussite sentimentale. Il désirait faire d’Ulrich un parfait politicien auprès du Ministère de la Magie allemand ou anglais. Quant à Cloe, il espérait aussi qu’elle trouve une place prestigieuse dans ce même domaine même si dans l’aristocratie, on portait un peu plus d’importance aux hommes. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient déjà initiés aux débats politiques depuis leur tendre enfance mais ils avaient dû écouter les nombreuses discours de leurs géniteurs sans y comprendre le moindre sens. D’ailleurs, cela n’intéressant pas la fillette qui préférait les joies de l’amusement. De même, on pouvait parler des traditions de la famille qui appréciait les dîners de prestige en compagnie des bourgeois politiciens moldus ou encore sorciers. Tout ce qui touchait les grandes maisons, les beaux terrains et les couverts d’argent et d’or ne pouvaient que les attirer comme des pies tentées de bijoux. Evidemment, si Ulrich était fier de ses valeurs et de la renommée de leur famille, Cloe n’en avait que faire. A l’âge de huit ans et demi, celle-ci avait d’ailleurs pu être témoin de manifestations étranges qui émanaient de son être. Elle était la dernière de la famille a avoir pu développer ses talents de future sorcière et cela s’était déclaré d’une manière pour le moins bien inhabituelle. En effet, lors d’une conférence de son père dans laquelle elle était assise sur les genoux de sa mère dans le public, elle avait fait voler de nombreux dossiers dans les airs sous le coup de l’agacement. Son frère n’avait cessé de l’insulter grossièrement pour l’embêter et elle n’avait pu supporter ce manque de respect. Finalement, la presse avait parlé de « problème d’aération » et évidemment, il fallait se douter que le Ministère de la Magie avait fait en sorte d’alléger le problème. Toutefois peu de temps plus tard, un événement vint déchirer un peu plus cette famille ; le divorce d’Hansel et Ashleigh. En effet, leur couple n’avait guère pu tenir à cause de l’absence répétée de la mère qui agaçait toujours de plus en plus le père ainsi que le courroux permanent du père qui n’était plus vivable pour la mère. Ils avaient donc décidé de se séparer, chacun prenant la garde d’un des jumeaux. Jamais ils n’avaient pu imaginer la difficulté psychologiquement qu’avaient dû affronter les enfants. Ces parents-là ne pensaient qu’à eux et à leur travail même s’ils faisaient de leur possible pour combler tous les besoins des faux jumeaux. Cloe avait été contrainte de suivre les pas de sa mère jusqu’à Londres, quittant l’Allemagne avec tristesse. Elle revoyait son père et son frère durant toutes les vacances de l’année mais le changement brusque de routine l’avait assez perturbée. Le pire dans tout cela fut de s’habituer à la langue anglaise alors qu’elle avait plus l’habitude de parler l’allemand même si elle était pas mal bilingue à cette époque, grâce à sa mère. Durant les trois ans qui précédèrent son entrée à Poudlard, elle avait dû se confronter à tout ce qui était anglophone et heureusement qu’elle possédait une bonne capacité d’adaptation.
L’adolescence est un passage très important dans la vie de toute personne. C’est un moment dans lequel l’enfant évolue vers le stade adulte. Dans le cas de Cloe, l’adolescence la beaucoup faite évoluer autant au point physique mental. La belle a été fait ses premiers pas à Poudlard à l’âge de onze ans et pour la première fois, elle a dû se débrouiller sans la présence de son jumeau qui fréquentait Durmstrang. Cela leur avait paru bien étrange de ne plus se voir, de ne plus se jeter des vilaines piques ou encore de jouer ensemble. En première année, ils s’envoyaient du courrier toutes les deux semaines pour se tenir au courant mais au fil des mois, chacun avait été pris par leurs occupations donc cet intervalle s’était allongé à tous les trois semaines. Le jeune garçon disait se plaire dans sa propre école même si la plupart des personnes parlaient en russe. Il s’était fait une bande d’amis avec qui il faisait régner la terreur dans leur promo bien qu’au final, les plus âgés finissaient par leur ficher la trouille pour les calmer. Du côté de la blondinette, elle avait été envoyée à Serpentard qui était la maison des plus ambitieux, des plus déterminés et rusés. Elle aurait mieux préféré être à Gryffondor qui lui avait paru être la meilleure des maisons en raison de la légende de Harry Potter. Elle l’admirait beaucoup de par son courage d’avoir vaincu l’idiot de Voldemort. Sa mère lui avait conté beaucoup de choses à propos des années 1990 durant lesquelles le jeune Potter avait été sujet de nombreuses histoires. Aux yeux de la première année, Serpentard n’était qu’une maison de lâches mais ce qu’elle ne pouvait réfuter, c’était qu’elle avait sans doute ce côté un peu trop fourbe qui faisait une des qualités des verts et argent. Toutefois, elle avait toujours voulu se voir comme une grande aventurière en quête de dangers. Après tout, cela faisait parti de ses jeux d’enfance.
Ses années à l’académie de Poudlard ont été dans l’ensemble bien paisibles même si Cloe a été sujet à de nombreuses embrouilles à cause des élèves de Serpentard. Elle ne s’entendait pas beaucoup avec les filles superficielles et niaises qui ne pensaient qu’à se maquiller et à critiquer dans le dos de tout le monde. Seulement, à la différence des autres, notre héroïne ne se laissait jamais faire et elle aussi entamait les coups en douce pour se venger de ces imbéciles. Le résultat en était qu’elle menait une petite guerre avec ces pestes de sa propre maison et qu’elle préférait la gente appartenant aux trois autres maisons. Néanmoins, cela ne signifiait pas qu’elle ne pouvait pas supporter l’intégralité de sa maison, bien au contraire. Elle avait de très bons amis verts et argents mais bien souvent, il s’agissait de garçons. A vrai dire, elle arrivait mieux à tisser des liens avec les individus de sexe masculin que le contraire puisqu’elle était du genre à aimer les petits méfaits, à être une bavarde capable de perturber la classe en gardant une petite bombabouse dans la main à jeter sur une des pestes plastiques de la classe. Les filles en général étaient trop sages pour ce genre de choses. Evidemment, elle avait rencontré des jeunes demoiselles un peu comme elle mais elles restaient tout de même rares.
La belle n’a par ailleurs jamais apprécié les cours à part ceux de vol et de métamorphose. Disons qu’elle était une personne beaucoup plus pratique que théorique. La DCFM lui plaisait tout autant mais seulement quand il était sujet de pratiquer un sort et non d’apprendre un chapitre complet sur l’histoire des loups garou. Cependant, elle n’avait pas besoin de trop se déméner pour obtenir des notes raisonnables. En fait, sa mémoire visuelle l’aidait beaucoup donc elle pouvait décrocher aisément un effort exceptionnel en sortilèges ou encore en potions. Ses notes de BUSE ont prouvé de quoi elle était capable, sans trop réviser. D’ailleurs, elle détestait le travail personnel et préfère amplement passer ses soirées à s’amuser avec ses amis plutôt que de « se pourrir le crâne avec ces conneries », comme elle le disait souvent. Il faut d’ailleurs noter qu’elle déteste l’Histoire de la Magie qu’elle trouve inutile, ennuyant et ressemblant beaucoup trop au blabla habituel politique de ses parents. C’était bien des choses qu’elle aborrait par-dessus tout. De même, l’Astronomie l’ennuyait mais surtout, cela lui faisait un peu peur de travailler sur l’infini de l’Univers. Par conséquent, elle ne faisait aucun effort en cours ou bien séchait quand l’envie le lui venait. Son seul vrai honneur était son Optimal en métamorphose. Vraiment, la métamorphose avait semblé être sa matière adéquate depuis la première année. Douée en ce qui concernait transformer un objet en un autre, elle s’attirait bien souvent les compliments du professeur. Mais ce qui la rendait si intéressante auprès des autres, c’était le fait qu’en troisième année, elle était parvenue à faire quelque chose qui était loin d’être courant chez les sorciers. En effet après un travail acharné durant des mois et des mois, elle avait pu faire rire ses amis en passant de la petite blonde à un hibou grand duc au plumage noir. Néanmoins, sa transformation n’avait duré que vingt secondes avant que sa concentration ne faiblisse. C’était quelque chose qui lui demandait beaucoup d’énergie parce qu’elle ne le maîtrisait pas bien. Toutefois, une chose était sûre ; en continuant sur cette voie, elle parviendrait certainement à devenir un bon animagus. C’était d’ailleurs sa seule grande fierté bien que la transformation était loin d’être parfaite. Elle comptait s’améliorer en grandissant et pour cela, elle s’intéressait de plus en plus à la métamorphose en allant même jusqu’à lire des ouvrages. Le seul problème était que les livres étaient purement théoriques et qu’elle finit par les abandonner parce qu’ils ne lui servaient pas à grand chose. Elle avait lancé pas mal d’annonces afin de demander à un spécialiste de pouvoir l’aider et elle avait pu obtenir la réponse d’une certaine femme qui s’y connaissait en lycanthropie, animagi ou encore en métamorphomage. Elle lui avait envoyée une lettre en lui expliquant qu’elle connaissait pas mal de choses dans ces domaines et qu’elle pouvait lui apporter son aide afin d’effectuer ce lourd labeur. Leurs fréquentes rencontres avait permis aujourd’hui à la jeune Von Schwartzberg de pouvoir tenir sa transformation pendant dix minutes. C’était encore loin de la perfection mais elle était consciente qu’il fallait de nombreuses années pour aboutir au paroxysme de ses talents.
La troisième année fut également l’année où elle rencontra pour la première fois son meilleur ami. C’était bien ce qui lui manquait ; le meilleur des amis parmi ses véritables amis. Evidemment qu’elle les avait tous considérer comme ses meilleurs amis mais peut-être ignorait-elle la définition du véritable meilleur ami ? En tout cas, jamais elle ne regrettera d’avoir rencontré Lloyd Diggory, celui qui parvenait à la comprendre même s’ils étaient pas mal différents quand ils étaient plus jeunes. Peut-être que les opposés s’attiraient finalement. Lui, appartenait à la maison de Poufsouffle et tout le monde savait que cette maison (mis à part les serpentard) était la plus cool. Les adolescents ne se prenaient pas la tête et ils se soutenaient. C’était sans doute pour cela que Cloe préférait passer son temps avec eux et les Gryffondor plutôt que de rester dans sa propre salle commune à croiser les habituelles pestes gloussantes. Lloyd Diggory l’avait aidée à se tirer d’une sale affaire dans laquelle elle s’était retrouvée. Un jour, une des gourgandines de sa propre maison s’en était prise à elle en manigançant un mauvais tour. On avait voulu faire croire au directeur de la maison de Poufsouffle que la blondine était entrée en douce dans les cuisines pour les saccager. Le professeur avait apparemment vu Cloe dans ces lieux en train de tout casser mais la Cloe en question était remontée bien vite pour fuir. Le professeur l’avait donc convoquée pour lui donner la pire des retenues puisque les cuisines étaient un lieu mythique pour les Poufsouffle. Ce qu’il ignorait, c’était qu’une des ennemies de l’allemande avait réussi à lui soutirer des cheveux sur son oreiller pour faire une potion de Polynectar et ainsi prendre son apparence. Toutefois, Lloyd avait perçu toute la scène alors qu’il se rendait à sa salle commune et il s’était donc rendu dans les bureaux du professeur pour le lui expliquer. Pourquoi avait-il agi ainsi ? Tout simplement parce que depuis la première année, il avait toujours perçu Cloe comme étant une fille bien sympathique et qui peu semblable aux plastiques superficielles de la maison des verts. C’est à partir de cet épisode qu’ils ont pu devenir amis puis meilleurs amis quelques mois plus tard.
Jusqu’à aujourd’hui où elle entame sa sixième année, rien n’a pu les éloigner. Même les coups les plus tordus de ceux qui ne les appréciaient pas. Il faut dire qu’ils n’étaient pas assez idiots pour douter l’un de l’autre et qu’ils étaient bien trop rusés et assez rancuniers pour se laisser faire. Lloyd a d’ailleurs été un des premiers à être au courant des penchants bisexuels de l’allemande. Cette dernière s’en serait rendue compte lors d’une soirée organisée dans toute l’école. Elle qui avait l’habitude d’avoir des petits copains, jamais elle n’aurait cru trouver du plaisir à observer les formes féminines et à apprécier les baisers et les caresses en provenance des filles. Ce n’était même pas un coup d’alcool. Certes, les nombreux verres l’avaient conduite à passer une nuit parfaite dans les bras d’une fille mais ce n’était pas qu’un simple délire. Le lendemain, sa partenaire avait tout oublié et lui avait déclaré qu’une relation entre elles n’était pas possible puisqu’elle était hétérosexuelle. Mais Cloe... ne l’avait pas vu de cet oeil pour elle-même. Elle n’avait rien oublié et tout ceci lui avait vraiment plu, autant qu’avec un garçon. Durant quelques semaines de frustration et d’incompréhension, elle n’en avait parlé qu’à Lloyd et elle s’était parfois remise en cause vis à vis des pensées traditionnelles de sa famille. Celle-ci n’aimait pas les homosexuels ou les bisexuels... enfin, tout ce qui était différent d’eux en vérité. Toutefois, elle avait pu s’assumer avec le temps et le soutien de ses amis. Elle avait fini par l’avouer à sa famille et pendant pas mal de temps, elle n’avait pas reçu de courriers de leur part. Et quand le flux de lettres reprit, les mots trahissaient toujours une certaine froideur. Mais cela ne lui avait fait ni chaud ni froid puisqu’elle ne pouvait changer ce qu’elle était. En plus, la clairvoyance de Cloe lui permettait de se rendre compte à quel point sa famille était fermée d’esprit puisqu’ils lui imposaient des ambitions qui ne l’intéressaient absolument pas, sans s’intéresser à ses goûts pour le Quidditch et le dessin. Poudlard lui plait bien plus que le manoir familial de son paternel névrosé ou encore la maison de sa mère trop occupée pour se soucier d’elle. Il est clair que rentrer en Allemagne durant les vacances d’été lui permet de reprendre un peu de tranquillité pour revoir son faux jumeaux et d’apprécier ses origines mais la simple présence de son père ne la laissait pas joviale. Seul Ulrich n’avait pas porté de préjugés à son égard vis à vis de sa sexualité et de ses idées différentes des Von Schwartzberg. |
Ϟ Date de naissance : 15 juillet 2011. Ϟ Nationalité : Britanno-Germanique. Ϟ Statut de sang : Sang-mêlé. Ϟ Maison : (proposez-en deux) : Serpentard (ou Gryffondor). Ϟ Baguette : 28.2 cm, bois de cèdre et écaille de dragon boutefeu chinois. Ϟ Particularité : A l’âge de six ans, elle a développé une allergie aux piqures d’abeille qui peut lui faire pas mal de dégâts. Ensuite, je ne pense pas que l’on puisse caractériser cela de particularité mais il faut noter que Cloe est bisexuelle. Cette attirance autant pour les filles que les garçon s’est « déclanchée » lors d’une soirée en quatrième année. Pour terminer, la jeune fille est un animagus et elle peut donc se transformer en un hibou grand duc pendant dix minutes seulement. |
Ϟ Age : 16 ans. Ϟ Corpulence : 1m68 & 56 kg. Ϟ Couleur des yeux : Bleu gris Ϟ Couleur des cheveux : Blond. Ϟ Signe distinctif ? Un tatouage près de l'omoplate droite, comme celui là. http://www.modele2tatouage.com/photos/les-ailes-de-la-liberte.jpg Il symbolise son indépendance, sa liberté d'être une personne franche qui choisit de mener sa vie par elle-même sans être déterminée par n'importe qui d'autre. |
Cloe représente la parfaite poupée blonde aux yeux bleus sauf que contrairement à une poupée, elle ne reste pas immobile et silencieuse. Le blond de ses fins cheveux soyeux peut très bien lui offrir cet air d’innocence et de candeur enfantine mais mieux vaut ne pas se fier à cela. Il est clair qu’elle aime beaucoup arborer des coups au carré puisque cela la rajeunit mais elle peut aussi se contenter d’avoir les cheveux atteignant ses épaules. Au-delà, cela n’est plus possible puisque les cheveux longs ne sont pas sa tasse de thé. Ou du moins, sur elle. Il lui arrive d’apprécier les lourdes tignasses de ces belles filles qu’elle ne peut s’empêcher d’observer vicieusement par attirance. Ses yeux bleus gris d’une clarté évidente n’arrangent pas le tout puisqu’ils font d’elle une fille bien sage. C’est toutefois derrière son regard tantôt blasé et tantôt pétillant que l’on peut dicerner ses états d’âme et le genre de personne qu’elle est. L’allemande est quelqu’un qui paraît parfois très extravertie et parfois réservée. En fait, elle a tendance à être un peu sur ses gardes ou à ne prêter que peu d’attention aux inconnus. Dans ces cas là, elle entre dans des conversations futiles et conserve un air bien neutre (cf avatar). En revanche, en compagnie de personnes qu’elle apprécie elle n’est plus du tout la même et se montre ainsi extremement fêtarde, très ouverte et taquine. Toutefois, ceci dépend également de ce que dégage l’inconnu ; s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon qu’elle trouve naturellement intéressant(e), elle sortira bien vite de son humeur blasée et ira aborder la personne avec entrain.
Il faut aussi savoir que Cloe ne se laisse pas faire ; elle est loin de l’image d’une fille naïve qui s’écrase devant les autres. Sa volonté et sa détermination sont telles qu’elle s’accroche beaucoup à ses valeurs et qu’elle ne manque pas de confiance en elle. Elle estime que personne n’a le droit de la rabaisser et par fierté, elle renvoie les piques aux médisants et elle va jusqu’à accomplir des complots par rancune ou par malice envers les gens qu’elle n’apprécie pas. Il faut toutefois savoir qu’elle possède un petit côté taquin pas trop méchant dont elle use auprès de ses proches. Généralement, elle déteste les filles superficielles qui ne pensent qu’à se maquiller, à se moquer et à critiquer les gens innocents dans leur dos. La plupart de ces filles font d’ailleurs parties de son cercle d’ennemies puisque jamais Cloe ne s’empêcherait d’être franche et de leur balancer ses quatre vérités. L’hypocrisie est loin de ses traits de personnalité et quitte à blesser, elle préfère le faire en faisant ouvrir les yeux d’une personne au lieu de les laisser fermer dans une illusion. La Serpentard n’est pas naturellement une fille patiente et elle peut alors s’avérer être une bombe à retardement si on la cherche un peu trop. Elle n’est pas une adepte de la violence puisqu’elle est assez pacifique mais si les choses dépassent les limites, elle n’a alors aucun scupule à sortir sa baguette magique. Plutôt douée en duel, elle s’avère très intelligente et rusée pour trouver des feintes et également agile de par sa stature plutôt svelte. Elle n’a jamais fait de gym mais son corps est plutôt bien entretenu par de la nourriture saine ainsi que du sport régulier par le Quidditch. C’est son sport préféré comme la plupart des étudiants et elle a de nombreuses fois postuler pour faire partie de l’équipe de Serpentard. Sinon, dans le monde des moldus, elle affectionne aussi le football et le rugby qu’elle regarde souvent par le biais de la télévision moldue. Quand elle n’est pas à Poudlard, elle poursuit un train de vie qui mélange la sorcellerie aux moyens moldus et il faut dire que cela est bien pratique. Elle n’est pas raciste de ces personnes dénuées de capacités magiques et de toute manière, elle n’a aucune raison de l’être puisqu’elle est de sang-mêlé. De plus, elle les trouve plutôt intelligentes pour avoir développé une technologie bien utile comme les téléphones portables, les ordinateurs, les Ipod etc. Ce sont des outils dont elle se sert uniquement quand elle n’est pas à l’école puisque cette dernière empêche tout appareil de fonctionner.
Maintenant, on peut aborder une autre partie sur la routine d’étudiante de notre héroïne. En classe, elle est loin d’être une élève assidue sauf quand il s’agit de Métamorphore et encore... Elle s’ennuie rapidement de la théorie et pour la réveiller, rien de mieux qu’une bonne blague lancée par un voisin perturbateur ou encore une partie pratique amusante. Les autres la perçoit comme une fille plutôt cool et c’est ce qui donne envie d’aller lui parler mais seulement quand elle n’affiche pas son air blasée et désintéressé. Elle ne le fait pourtant pas exprès mais c’est souvent son côté ennuyé et je m’en foutiste qui donnent cette impression. En effet, elle ne se prend que rarement la tête sauf si l’on s’attaque aux personnes qu’elle aime. L’amitié est quelque chose de précieux tout autant que l’amour et quand bien même les trahisons peuvent faire mal au coeur, elle finit par se relever comme une combattante. Et cela, grâce à sa grande détermination. On peut bien l’insulter ou l’irriter, elle ne se laissera pas s’écraser sans agir car elle déteste perdre et elle s’avoue peu vaincue. C’est un côté qu’elle tient sans doute de son faux jumeau et qui peut d’ailleurs énerver certains de ses amis. Il en est de même quand il s’agit de disputes familiales ; ses parents l’incitent à faire preuve de plus d’ambitions et de viser des postes à hautes responsabilités au Ministère parce que selon eux, la politique est la clef du succès. Il y a également de gros litiges vis à vis de sa bisexualité qui est un des tabous de l’idéologie un peu extremiste de sa famille (hors son frère). Tout le monde tente de lui montrer le droit chemin de l’hétérosexualité mais la jeune fille ne peut faire de choix entre les deux sexes tant elle les apprécie autant. En tout cas du haut de son mètre soixante huit, la demoiselle compte bien se forger sa propre voie sans l’avis de ceux qui se mettraient en travers de son chemin. Elle n’a d’ailleurs peur de personne ni de peu de choses... à part l’infini.
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