Nightmare Venez vivre votre pire cauchemar... |
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| Quand la baguette décoit, c'est l'inconnu qui doit te sauver la mise... [LIBRE] | |
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| Sujet: Quand la baguette décoit, c'est l'inconnu qui doit te sauver la mise... [LIBRE] Ven 12 Juil - 21:43 | |
| Le 7 Juillet 2013 Rue adjacente au chemin de traverse Londres
Le soleil se retirait petit à petit de la vue des terriens tandis que le temps les quitta pour ne plus jamais revenir. Chose très curieuse, le déroulement du temps. Bien au-delà des capacités des humains ils essayent de le maitriser en y collant des unités physiques. Heures, minutes, secondes, millisecondes,… Et ironiquement, tout cela ne nous rapproche toujours pas de la vraie signification du temps. Tel une vraie mesure de la vie, on ne peut vivre sans et on est, sans toujours le réaliser, confronté à notre mortalité face à ce phénomène chaque seconde de notre vie. Cela dit, le temps semble être plus indulgent avec les uns qu’avec les autres. Que faire de votre vie le jour ou le temps n’est plus de votre côté ? Que faire avec votre futur quand vous avez perdu tant d’années ? Jason, tel un vagabond perdit encore plus de temps en parcourant ce monde presque nouveau.
Cela faisait un an qu’il était sorti de l’hôpital. Il avait déjà passé quelques temps à Poudlard après que le professeur de défense contre les forces du mal ait eu … un accident et qu’en besoin d’un remplaçant Jason pu les convaincre de sa valeur pour les futures générations. Cela s’était assez bien passé pour les 5 derniers cours de l’année et il avait décidé de continuer ! Ne pouvant plus être auror tel son destin l’avait été dans le passé, il ne pouvait espérer trouver meilleur vocation que d’être un des professeurs de Poudlard et d’apprendre à la nouvelle génération comment survivre dans ce monde corrompu depuis le début des temps par de la magie noire. En attendant, il n’était que lui, un homme vieillissant aux pouvoirs magiques considérables, aux connaissances profondes mais handicapé par des troubles mentaux, ses pensées n’étaient jamais stables, et sa conscience vagabonde sans cesse à travers mémoires du passé, prédictions du futur et présent réel. Perdu dans ses pensées la plupart du temps il se promène a travers ces quelques lieux qu’il connait par cœur. Pour tout élève, ex-élève ou professeur de Poudlard, le chemin de traverse est un de ces endroits clé qu’on a appris à aimer. Début des vacances, la rue semble déserte, les habitués l’évitent durant cette période par crainte du « rush » des élèves, les élèves eux ont souvent encore d’autres soucis et donc c’est la période idéale. Ruelle après ruelle Jason explorait le chemin de traverse. Aller voir Ollivander serait une bonne idée… Depuis qu’il s’était réveillé sa baguette ne semblait plus être la sienne. Peut-être que le coma l’avait changé a un tel point que sa baguette ne lui était plus destinée. Il prit le mauvais chemin et finit dans une petite ruelle quasiment abandonnée… C’est alors qu’en retournant il fit face à son passé…
- Léa… ? Comment ? On m’a dit que tu es décédée ? Et tu as l’air comme deux gouttes d’eau a ce… Non… Pas encore… Plus jamais …
Sans comprendre pourquoi, à la vue de cette personne de son passé, une horrible migraine vint le châtier. Tenant sa tête entre ses deux mains il tomba à genoux sans dévier son regard de son passé ne serait-ce que pour un instant… Ses pensées en véritable chaos, dansants sur le rythme accélérant de ses battements de cœur. C’est alors qu’il réalisa, autant par instinct d’auror que par coup de chance, que ce n’était pas elle. Que disaient les journaux déjà… Oui, des épouvantards ! C’est bien cela, la peur incarnée devant lui. Alors que sa conscience avait du mal à rester concentré, il relâcha une main de son crâne pour rapidement trouver sa baguette, la pointer et tout en imaginant une suite ridicule il prononça :
- RIDIKKULUS ! …
Un petit éclair jaillit de sa baguette, ensuite une pierre se trouvant a ses cotés explosa littéralement en poussière… Aucun résultat face à l’épouvantard. Aucun doute, sa baguette venait de décider qu’il n’était plus son maître, et le voilà donc face a un épouvantard sans baguette. Mais Jason n’était pas n’importe quel sorcier… Il a survécu la première grande guerre et s’est battu avec des sorciers même sans baguette auparavant. C'était certes une technique difficile que peu de sorciers maitrisait, mais pour un auror c'est assez normal d'apprendre cela après plus de 20 ans de services. Le problème c’est qu’il n’avait essayé que avec des sorts offensifs dans le passé. Et jamais avec de tels problèmes mentaux, vu que la concentration est un élément clé. L’âme combattant, il n’avait guère le choix que d’essayer avant que son esprit tomba en pièces. Il laissa tomber sa baguette, utilisa toute la concentration qu’il arrivait à créer et prononça la formule. La femme en question apparut soudainement nue avant de s’échapper en courant dans une ruelle. L'adrénaline du moment semblait lui avoir donné assez de concentration mais au prix de toute sa force mentale. A bout de force Jason regarda autour de lui… Il se sentait faible et misérable... Qu'un simple épouvantard aie pu mettre un auror... non, ex-auror dans un tel état... C'est alors qu'il remarqua encore une présence...
-… Que ? John ?... Encore un ! RIDD-…
Un deuxième épouvantard, sauf que celui-ci semblait plus agressif et changea d’apparence toutes les deux secondes alternant entre des personnes du passé. Jason sut que c’était la fin. A bout de souffle son cœur pouvait lâcher à chaque instant. C’est alors qu’apparut un ombre entre lui et l’épouvantard… |
| | | Aaron WilsonJe suis un(e) Langue-de-plombPoste : Modérateur aux ordres de Ezra ! Emploi/Maison : Ministère de la Magie Rappeltout Niveau Riddikulus: 2Epouvantards vaincus : 0Peur: | Sujet: Re: Quand la baguette décoit, c'est l'inconnu qui doit te sauver la mise... [LIBRE] Ven 19 Juil - 19:08 | |
| 7 Juillet 2027, Baguette, épouvante ! « En y regardant d'assez près, on aperçoit chez chacun à la nécessité d'avoir peur. Être effrayé, tout comme rire ou ressentir l'amour, éprouve notre humanité. Un être sans peur perd toute crédibilité. Car l'homme est fait de désirs. Quand ses besoins profonds subissent des obstacles naissent les craintes, la frousse viscérale de perdre notre précieux. » Écrits sur la peur, Aaron Wilson | ℵ – RIDIKKULUS !
ℵ D'un geste ferme et téméraire, le poignet viril se cramponne à l'arme et lance le sort. Le voilà qui part comme une flèche. Le fantôme encapuchonné est doué. L'énergie bleuté s'étire, entoure l'Epouvantard, le repousse apparemment décidé à reprendre une nouvelle forme. L'être immonde tourne dans le typhon et recule dans la ruelle. Le haut d'une arcade est sur la trajectoire. La masse s'effondre, sonnée. L'obscurité de l'endroit empêche de distinguer ce qu'il devient. ℵ Qui s'en soucie ? On sait qu'il va revenir !
ℵ Je me retourne. La cape de sorcier entièrement noire que je porte se renverse. Flap ! ℵ Sans attendre je me penche vers le personnage. Il semble effrayé. L'urgence du truc m'empêche de faire plus ample attention. Je le prend sous mon épaule. « Si vous pouvez marcher » ai-je commencé de ma voix virile et autoritaire lorsqu'un bruit de carton se fait entendre. Des horribles chaînes peintes d'un sang frais foncent jusqu'à lui. « RIDIKKULUS ! » dis-je à nouveau sans perdre mon flegme. L'adrénaline du sauvetage m'aide à ne pas succomber. La peur est annihilante, destructrice. Des traces de rouge persistent à mes yeux. ℵ – Dépêchons-nous, m'exclame-je le souffle coupé par le souci de se pousser hors d'ici. ℵ Dans quel drap me suis-je fourré encore ?
ℵ La journée s'est déroulé comme prévu. Comme d'habitude, le Mercredi, je me suis rendu à la piètre boutique de Monsieur Shatternose. Il savait être discret sur mes visites ; c'était un homme professionnel, attaché à son commerce. À chaque passage, il a toujours quelque chose de neuf à me proposer en plus de ma commande hebdomadaire et me les montre en exclusivité avec sa voix enroué et son visage déformé. ℵ Court sur patte et très fin, on voit ses côtes derrière le tailleur de qualité inférieure en piteux état, Mr.Shatternose ne quitte jamais son tabouret et ses échelles mobiles. En un clin d’œil, le petit d'homme vous apporte vos achats. Au moment de payer la note, il emballe vos provisions dans des boites en carton souple sombre avec un noeud rouge, pour la touche esthétique. ℵ Je regarde l'heure dès que je quitte cette boutique. Toujours. Il est des tocades que l'on ne peut éviter, même avec l'esprit le plus exercé. Sur ma montre aujourd'hui, déjà sept heures. Avec ses nouveautés, l'autre m'a fait perdre son timing. J'en ai soupiré furtivement. Je possède aussi d'autres caprices. Un ou deux exemples suffiront. Je ne vais jamais me coucher sans après écrit sur un papier toutes les idées que j'ai pu avoir dans la journée. Les plus infimes ont autant d'importance que les cruciales. Cela me permet de me vider le crâne et éviter un « À quoi j'ai pensé hier déjà ? » redondant et stressant. Deuxième chose, j'éteins tous les appareils électriques dans mon appartement dès que je le quitte. Je ne sais pas, peut-être parce que j'ai déjà eu une facture salé. En tout cas, s'il reste la moindre LED de veille allumée, au travail je serais capable de tout quitter pour rentrer le faire. L’exception est le congèle et le frigidaire.
ℵ Je suis toujours vêtu du manteau classique et d'une coiffe non moins traditionnelle que le chapeau pointu noir à l'allée des Embrumes. C'est comme un beret, en plus volumineux. Un salarié du Ministère de la Magie ne devrait pas trop traîner dans le coin, mais c'est indispensable. J'ai besoin de ces objets. S'afflubler des habits communs permet de rester incognito, autant qu'il en est possible. ℵ Quand j'ai entendu le premier riddikulus, j'ai aussitôt réagi. Avec ces monstres en liberté, je ne quittais plus la vigilance. Je suis toujours sur mes gardes. Et la conjoncture me donne raison ! On utilise le sort comique dans une ruelle à côté. Je cours. Direct ! Sans me poser de questions, la baguette à la main. Aaron, tu vas dans la gueule du loup. ℵ Et j'ai bien fait. La visibilité est suffisante pour qu'une ombre humanoïde m'apparaisse en danger. File comme le vent Wilson !
ℵ La deuxième utilisation du sortilège magique a raison des épouvantards. Ils gisent au sol, j'imagine inconscient. On peut fuir ! J'allais dire en tout tranquillité. Quand même pas. S'ils se relèvent et nous poursuivent, ce ne sera pas joli-joli. ℵ Même s'il tient sur ses deux jambes, je fais l'effort pour que nous puissions aller dans la lumière. Ils n'attaqueront pas près d'un lampadaire allumé. Du moins je l'espère ... on ne peut rien savoir de ces monstres imprévisibles. À Poudlard j'ai eu de très bonnes notes en soin pour les créatures magiques. Or ceux-là ... c'est loin d'être dans le programme. Seul Ezra au ministère possédait les notes informatives à ce propos. Et le mec était dans le coma ... Franchement ! ℵ L'instant où nous sommes - c'est subjectif - en sécurité, je checke autour de moi. Nous ne pouvions pas quitter l'Allée. La bête était sur le chemin. Obligé de poursuivre dans l'espace mal famé. ℵ – C'est bon, rassurais-je finalement. Là, on n'a plus de temps. ℵ Je me tiens devant la boutique de Dubh Sithe Shatternose. Le panneau blanc indique la fermeture. L'éclairage est très faible - et vieux -, mais il suffit à donner aux visages une teinte blanche malade. Damned ! À gauche, on est capable de repérer l'arrivée des adversaires. À droite, un chat noir passe sous une voute peu éclairée. Le soleil bas, très bas a disparu derrière les hautes maisons, nous laissant dans la pénombre. Son rayonnement persistent - et persistera encore un moment -. Le ciel rose sublime de jaune les nuages bas de la cité de Londres. Le vent est absent et l'atmosphère s'en ressent. ℵ Il fait chaud vous ne trouvez pas ?
ℵ Je l'observe, bras croisés dans mon enveloppe moyenâgeux. Les sourcils froncés je ne suis pas quiet. ℵ Va-t-il mieux ? ℵ – Fichue menace, chuchote-je plutôt blasé et haletant.
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