Né dans le célèbre manoir familial des Malefoy, Scorpius est le jeune héritier de ce nom sali durant l’après-guerre qui les plaça au rang de traîtres dans la communauté magique. Si son père, Drago Malefoy, et sa mère Astoria née Greengrass, ne se donnaient pas autant de mal pour se racheter une étique et une image, Scorpius, lui, s’applique depuis toujours à faire les choses à sa manière. Depuis son plus jeune âge déjà, le jeune homme se démarque par sa sociopathie qui lui voue le regard dénué d’estime de son père. Après tout, comment un héritier Malefoy pourrait ainsi se montrer peu réceptif aux règles qui entourent leur monde aristocratique, fuir la population et être aussi impulsif voire bagarreur ? Il n’était en rien le fils que cet homme avait espéré. S’il avait fondé en lui de nombreux espoirs et notamment celui d’effacer les erreurs qu’il a commises juste avant lui, Scorpius se trouve en réalité loin d’être aussi sensible aux ressentiments de son père contre lequel il tente à chaque instant de se libérer et de se rebeller presque maladivement.
Dès son plus jeune âge déjà, le blond savait se montrer aussi désobéissant que rebelle face aux règles que lui inculquait sa famille. Puis il fut un jour étrange où le garçon semblait entendre dans son esprit des voix diverses que variées lorsqu’il dut accompagner son père au Ministère où il travaille. Il n’avait pas encore sept ans que déjà son don de légilimens se révéla à lui, dévoilant par là-même ses pouvoirs de sorcier. Alors, silencieux et replié dans un coin, le jeune enfant observait les gens qui allaient et venaient dans les bureaux, filtrant du mieux qu’il le pouvait leurs pensées les plus profondes où il pouvait découvrir mille et unes merveilles les plus secrètes de ces hommes et femmes qui semblaient aussi fiers et droits qu’ils cachaient particulièrement bien leur jeu, à ce que Scorpius pouvait en voir.
L’une des autres passions du jeune homme était également celle des livres, dans laquelle il aimait tant se réfugier. Seul échappatoire face à cette vie qu’il n’avait pas choisie et qu’il haïssait, il pouvait rester là, enfermé dans sa chambre durant des heures, à lire des ouvrages parfois bien trop complexes pour un garçon de cet âge qui en comprenait pourtant les moindres lignes par son esprit et son intelligence largement précoces.
Puis vint le jour où Scorpius reçu cette fameuse lettre qui lui annonça son admission au collège de Poudlard. Si la nouvelle n’était point une surprise, ce qui se déroula par la suite en fut davantage une autre : pour la première fois, un Malefoy n’entra pas à la réputée maison de Serpentard, mais à celle de Serdaigle. Si l’annonce fut une réelle déception pour sa famille, le garçon, lui, prit cela d’une manière toute autre : avec un immense bonheur. Une fois de plus il venait de prouver qu’il n’était pas comme eux, et plus que cela encore il y voyait une nouvelle manière de se rebeller contre son père.
Comme ce fut attendu, la scolarité de Scorpius fut des plus brillantes, notamment en cours de sortilèges ou de potions dans lesquels il excellait. Cependant éternellement solitaire, il détestait au plus profond de lui-même d’être entouré par les autres élèves, en devenant parfois extrêmement bagarreur lorsque ceux-ci le prenaient de haut et profitaient de ses origines à la réputation ternie pour pouvoir se venger. Le nombre de fois où le garçon se retrouva en retenue ou bien dans le bureau du directeur ne se comptent même plus…
Puis, d’abord employé dans le Ministère de la Magie en tant que Tireur d’Elite de Baguette Magique, il vint un temps où Scorpius commença sa formation avant de l’interrompre lorsqu’un évènement majeur bouleversa une nouvelle fois la vie du monde des sorciers : les attaques ininterrompues des Epouvantards. Désirant se retrouver au cœur de l’action, Scorpius devint alors brigadier d’intervention afin de pouvoir arrêter ces monstres et retrouver le coupable qui se cache derrière ce carnage qui atteint dès à présent la communauté moldue. Qui sait, peut-être parviendra-t-il à redorer l’image des Malefoy et même la sienne aux yeux de son père…

Né à Londres le neuf novembre 2005, Scorpius semblait être l’héritier parfait de la famille Malefoy. Aussi blond que son père, la finesse de ses traits, la grâce, le charme et l’élégance naturelle, … Le jeune homme a tout en lui pour paraître être celui qu’il devrait être. Mais que cela signifie-t-il ? Fermer les yeux sur toutes les bonnes mœurs au profit de son propre intérêt ? Marcher sur les autres pour avoir ce que l’on désire ? Non, il refusait de s’y soumettre, chose qu’il a toujours prônée au plus grand regret de son père. Alors s’il a hérité du charme de cet homme à qui il ressemble tant et de la beauté de sa mère, Scorpius n’est pas celui qu’il paraît être. A ses habits tout d’abord on peut distinguer son côté rebelle, par la noirceur de ses vêtements, ses mitaines qu’il porte constamment et son côté quelque peu négligé tout en restant soigné qu’il adopte quotidiennement. Car s’il a la posture naturelle d’un Malefoy, son caractère, lui, en est tout autre.

Passionné par la lecture et le travail, tout faisait de lui un parfait Serdaigle. Son calme apparent malgré que sa spontanéité et son impulsivité lui réservent parfois de nombreux ennuis et des bastons dont il aurait pu se passer, Scorpius est d’un naturel certes bagarreur, mais qui se replie aisément sur lui-même. Honteux de ses origines et de la réputation de lâche qu’obtint sa famille à la fin de la guerre, il ne se laisse que trop souvent emporté par ses sentiments qu’il ne sait pas maîtriser, comme son père avant lui. Oui, trop proche de lui et en même temps tellement opposé à cet homme, il fait tout pour ne pas lui ressembler, sans y parvenir toutefois outre mesure lorsqu’on l’observe bien. Egalement solitaire, il déteste particulièrement se voir entouré d’une clique d’élèves, préférant largement rester seul, malgré la déception des jeunes filles de Poudlard qui n’avaient d’yeux que pour lui, un succès qu’il n’a d’ailleurs jamais supporté et qui l’a rendu bien trop souvent mal à l’aise.